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 Quand Malheur devient Bonheur

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Mustang
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MessageSujet: Quand Malheur devient Bonheur   Quand Malheur devient Bonheur Icon_minitimeSam 26 Déc 2009 - 10:12

Quand Malheur devient Bonheur
15/12/2009

C'est rare qu'un Malheur puisse vous apporter autant de Bonheur.

Et pourtant, tel est l'enseignement que j'ai pu tirer de ma dégustation de la gamme Malheur.

Ma seconde halte nous emmène dans une contrée verte et boisée du centre de la Flandre :

La brasserie Malheur, située à Buggenhout.

(image en cours)

Avant de continuer, je tiens à attirer votre attention sur le fait que la brasserie Malheur est une brasserie 100% familiale et indépendante comme peut l'être la brasserie Cantillon à Bruxelles, ce qui à notre époque est remarquable vu la forte concurrence industrielle dans
ce domaine.

(image en cours)

Après cette mise en lumière, je peux reprendre le cour de mon récit.

La brasserie Malheur est le fruit d'une tradition, d'un savoir faire et d'un patrimoine familial hors du commun.

En effet, s'appelant aujourd'hui Malheur, du nom de ses bières, la brasserie a vu le jour en 1997 à Buggenhout sous le nom de brasserie De Landtsheer, sous l'impulsion de Manu De Landtsheer.

Celui-ci est issu d'une longue lignée de brasseurs installés dans la commune dès 1839.

Le point de départ de cette formidable épopée familiale fut lorsque ses lointains aïeux prirent la décision d'abandonner leur activité agricole parallèle pour se consacrer uniquement au brassage.

Des hauts et des bas suivirent, mais la Première Guerre Mondiale et l'engouement du public pour la Pils ou bière blonde.

Elle représente 90% de la production mondiale de bière.

La Pils est une bière claire, dorée et légère. Elle est fraîche et présente une saveur amère et raffinée de houblon) mirent toutefois un frein aux activités brassicoles de la famille.

Dans l'attente de jours meilleurs, Emmanuel De Landtsheer, grand-père de l'actuel maître des lieux, eu la brillante idée de se reconvertir dans le métier de dépositaire, notamment pour Pilsner Urquell, Westmalle et l'ancienne brasserie malinoise Lamot, lui permettant ainsi de ne pas quitter le terrain et de continuer à vivre de sa passion.

Le fils de ce dernier, Adolf, lui emboita le pas et fut en outre bourgmestre (maire) de la commune pendant trente-trois ans.

Et c'est en 1997, que Manu fit renaître de son passé glorieux, la brasserie familiale, lui offrant un nouvel élan, une originalité aussi bien au niveau des recettes (savoureuses) que sur le plan de l'approche commerciale et marketing (jeter un Malheur).

La brasserie Malheur met donc à disposition de nos chers palais une large gamme de bières puissantes, subtiles, ayant chacune leur personnalité. Je vais tenter de vous faire une petite chronologie de ce cheminement vers le succès que je lui connais.

Pour commencer et lancer la brasserie sur de bons rails, Manu mit au point la Malheur 6°.

une blonde refermentant en bouteille et élaborée exclusivement avec du houblon de Bohème.

Manu se devant de pérenniser la brasserie eu l'ingéniosité de créer en 1999, pour célébrer le passage à l'an 2000, la Malheur MM 10 (subsiste encore aujourd'hui sous la simple appellation Malheur 10) et ensuite la Malheur 12° (une bière évidemment très puissante, considérée comme le joyaux de la gamme).


(image en cours)

Le nouveau millénaire arriva et apporta un éclair de génie, un zeste de folie à cette septième génération de brasseurs avec surement le produit le plus original de la maison qui est sans conteste la Malheur Brut Réserve (désormais Malheur Bière Brut).

Élaborée en collaboration avec l'Institut Onologique de Champagne à Épernay, cette bière d'un genre nouveau fut la première à emprunter certaines phases de sa conception au champagne.

Des recherches longues d'un an et demi donnèrent naissance à cette bière dérivée de la Malheur 10 à laquelle sont ajoutés du sucre candi et de la levure de champagne.

Après la seconde fermentation en bouteilles, la bière subit remuage et dégorgement, permettant d'extraire les restes de lie, remplacés par une petite quantité de nouvelle bière.

Soumise au repos pendant un mois, la bière est ensuite mûre pour la dégustation.

Très agréable à l'apéritif et en accompagnement de mets de haute voltige, elle fut assez rapidement rejointe par deux sours : l

La Malheur Dark Brut (bière brune, brassée selon le même principe et affichant 12% vol. alc.) et la plus légère Malheur Cuvée Royale (9% vol. alc.) brassée à l'occasion du 175ième anniversaire de
la Belgique.

Il est enfin venu le temps, pour moi, de la dégustation et de la description de cette gamme mélangeant douceur, saveur, puissance, richesse.

MALHEUR 6°
(6% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

Cette bière spéciale pour tous les jours d'un blond doré contient 6% en volume d'alcool et est refermentée en bouteille.

Grâce à son arôme houblonné subtil, elle plaît particulièrement aux connaisseurs qui savent apprécier une douce amertume.

MALHEUR 10°
(10% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

L'arôme de pêche aux soupçons de roses avec des traces épicées de zestes d'orange et de citrons de la Malheur 10° met en extase les amateurs de bière du monde entier.

Très puissante et recouverte d'une mousse abondante, fine et régulière, elle distille des saveurs sucrées, maltées et alcoolisées que l'on retrouve dans son parfum, très bien relevées par une bonne note houblonnée.

Avec une mousse très abondante, fine et régulière, elle distille un parfum léger de levures et d'alcool.

Cette bière blonde trouble de dégustation spéciale contient 10% en volume d'alcool et a un solide corps.

MALHEUR 12°
(12% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

La Malheur 12° est, avec ses 12% en volume d'alcool et sa teinte rouge-brun profonde, un poids lourd de la famille des bières spéciales Malheur.

Prenez du temps pour elle: sa saveur entière bien arrondie reste facile à boire.

Cette bière est, pour moi, un peu le bijou de la couronne Malheur.

Au regard, une mousse abondante, mais qui retombe en une fine couche bien colorée.

Au nez, elle nourrit un parfum profond, intense et caramélisé.

En bouche, elle libère un remarquable bouquet de riches fleurs de houblon, de fruits noirs très murs.

Très dense, l'attaque est métallique, mais se répand rapidement sur le malt caramel et le beurre pour ne laisser, dans un long final, que des notes café et moka.

La saveur entière bien arrondie reste facile à boire.

A déguster à l'aise avec la sagesse du fin gourmet, disent les connaisseurs.

MALHEUR Bière Brut
(11% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

La Malheur Bière Brut à la méthode originale est une bière riche exclusive avec une teneur en alcool de 11%, mise en bouteilles et refermentée jusqu'à trois fois en bouteille.

D'ailleurs, monsieur De Landtsheer insiste sur la finesse que procure la méthode champenoise.

Cette bière blonde trouble produit une mousse extraordinaire.

C'est une bière possédant un parfum lourd et puissant mais qui, à l'inverse, a un corps raffiné et pétillant.

En bouche, elle est épaisse, forte, puissante, énergique mais bercée par une subtilité sucrée, fruitée (notes d'agrumes et de fruits de la passion) et alcoolisée procurant un arrière-goût élégant.

Heureusement, la belle présence du houblon nous rappelle qu'il s'agit là d'une bière.

Je pense que cette bière convient très bien comme apéritif, dessert ou digestif.

MALHEUR Dark Brut(12% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

La Malheur Dark Brut à la méthode originale est une bière brune foncée avec une mousse brune crémeuse et 12% de volume d'alcool.

Via des procédés spéciaux (remuage et dégorgement), la levure est éliminée de la bouteille.

Cette bière a un nez complexe et dégage en bouche un goût sucré, alcoolisé, à la saveur vanillée renchérit de notes boisées et chaudes. Le secret du goût de chêne, équilibré, de la Brut réside dans les fûts de bière: la Malheur Dark Brut repose sur du jeune chêne américain, spécialement grillé pour cette dernière.

MALHEUR Cuvée Royale
(9% alc/vol, à servir entre 8-12°C).

Malheur Cuvée Royale à la méthode originale est la nouvelle bière brut. La bière est brassée à l'occasion du 175ième anniversaire du royaume Belge. Malheur Cuvée Royale est une bière blonde de 9% de volume d'alcool brassée et embouteillée à la méthode originale avec remuage et dégorgement. C'est un breuvage qu'il me reste à découvrir.

Le nom de Buggenhout, est bien connu des amateurs de bières, c'est en effet dans ce village qu'est née la brasserie Bosteels, fabriquant la Kwak et son incroyable verre, ainsi que la fameuse Triple Karmeliet.

Ce qui l'est moins est que la brasserie Bosteels propose aussi la Deus, une bière suivant la même technique que les bières « champenoises » de la brasserie Malheur (Pour rappel : Après avoir brassé normalement leur bière, les brasseurs les élèvent en retournant leurs bouteilles pour les faire dégorger de leur levure et les affiner).

A vos verres et Santé mes amis !


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http://www.collection-biere-perso.net
 
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